Pomaire
Pomaire est le centre de la poterie au Chili.
A part la rue principale, celle des commerces de poterie et des restaurants, le village n’est pas très intéressant. Mais rien qu’en flânant dans la rue principale où passe un bon après-midi.
Pomaire est connu pour 2 choses :
- La greda : qui signifie littéralement « argile ». Dans la rue, des commerçants font des démonstrations de leur savoir-faire.
- Sa cuisine traditionnelle : les ragoûts sont cuits dans les plats fabriqués sur place et les empanadas sont gigantesques…
Pomaire
Quintay
Petit village près de Valparaiso, à 120km de Santiago, qui entre 1943 et 1967 fût le centre de l'industrie baleinière au Chili.
Les eaux, au large du Chili, sont traversées par le courant de Humboldt, riches en nutriments. Lors de leur migration des eaux australes glacées vers les eaux chaudes des tropiques, les baleines s’y sustentent. Il est ainsi facile de les observer tout au long de la côte chilienne.... tout comme il était - relativement facile - de les chasser.
La baleinière de Quintay, construite par l'entreprise INDUS S.A et inaugurée en 1943, fût la plus grande entreprise chilienne dédiée à la chasse à la baleine. Elle opére à pleine capacité jusqu'en 1961, puis entre 1964 et 1967 sous administration japonaise. L'entreprise devra définitivement fermer en 1967 lorsque la réglementation internationale interdit cette activité.
A la baleinière travaillent entre 700 et 1000 personnes, tout l'année, en 3x8. Le travail est dur mais très bien payé (3 fois plus que la plupart des autres negoces).
Peu d'habitants de Quintay y travaille. La plupart des employés sont des étrangers: espagnols immigrants suite à la guerre d'Espagne, anglais et allemands. Les chiliens préfèrent continuer à pratiquer la pêche artisanale. Toutefois, leurs vies quotidiennes est fortement afectées par cette entreprise, notamment dû fait de l'odeur pestitencielle qui infecte toute la ville.
La baleine est le plus grand animal qui existe, mesurant jusqu'à 33 mètres de long, pesant de 80 à 160 tonnes et puvant vivrejusqu'à 90 ans.
En plus de sa viande, la baleine était chassée pour son huile, ses os et sa peau. L'huile était utilisée comme combustible pour les lampes à huile, comme cire pour les bougies ou encore dans les savons et les cosmétiques. La poudre des os entrait dans la composition de certains produits pharmaceutiques.
Avec la fin de l'éclairage à l'huile notamment, les produits dérivés de la baleine sont tombés en désuétude. Des substituts comme le pétrole permettent aujourd'hui de fabriquer autrement ces produits. Seule la Norvège utilise encore la baleine dans des médicaments (contre les maladies cardiques, l'arthrite et les rhumatismes). L'Islande ne respecte pas non plus l'interdiction.
Les paysages et les plages de Quintay valent également le détour pour le plaisir des yeux et pour pouvoir se reposer.
Petit village près de Valparaiso, à 120km de Santiago, qui entre 1943 et 1967 fût le centre de l'industrie baleinière au Chili.
Région de Valparaiso
La région de
Valparaiso correspond à la côte pacifique la plus populaire du pays. On
la surnomme la « Costa de Santiago ». Les facilités d’accès depuis la
capitale et son climat bienveillant assurent un succès touristique auprès des
Santiaguinos. On compte ainsi 25 stations balnéaires dont la plus réputée est
Vina del Mar.
En dehors du tourisme,
la région vit essentiellement du plus grand complexe portuaire chilien
constitué par Valparaiso et San Antonio, de la raffinerie de cuivre de
Quintero, de la raffinerie de pétrole de Concon et des industries chimiques de
Vina del Mar.
Valparaiso
Bien qu’un
irréductible déclin économique ait un peu terni l’image de Valparaiso, cette
« perle du Pacifique » a conservé son charme de ville portuaire
mystérieuse. Son labyrinthe de ruelles, ses funiculaires brinquebalants, les
perspectives et les angles qui changent à chaque pas, l’incessant combat
esthétique que se livrent la nature et la ville – la roche brute contre
l’immeuble, l’arbre dont les racines empiètent sur les escaliers, … – toute
cette atmosphère a inspiré poètes, peintres, écrivains.
Pablo Neruda a dit de
Valparaiso :
« Valparaiso est située tout près de Santiago. Les deux villes sont
séparées seulement par les montagnes hirsutes sur les cimes desquelles se
dressent, comme des obélisques, de grands cactus hostiles et fleuris. Pourtant
une chose indéfinissable les éloigne. Santiago est une ville prisonnière,
entourée par ses murs de neige. Valparaiso, en revanche, ouvre ses portes à la
mer sans fin, aux cris de la rue, aux yeux des enfants. »
Depuis 2003, le centre
historique fait partie du Patrimoine culture de l’Humanité, protégé par
l’UNESCO.
Le guide nous dit de
Valparaiso qu'on "ne la connait vraiment qu’en errant au fil des collines,
en découvrant de nouvelles optiques, de nouveaux panoramas, insoupçonnés, au
détour d’un escalier. Il faut aimer se perdre dans cette coiffure de tôles
colorées. Il faut aimer flâner, sans raison, sans destination, pour le simple
plaisir de marcher et de découvrir."
Nous avons
effectivement flâné mais nous avions tout de même un programme légèrement
défini afin de voir un maximum de lieux en une journée : le centre
historique, le cerro alegre où l’on trouve de nombreuses peintures murales, le
port, le funiculaire furent les attractions principales de notre journée.
Ce fut très difficile
de choisir quelles peintures, quelles rues, quelles images mettre sur le blog
tellement la ville est colorée et belle..
.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire