A l’occasion de ma seconde
visite à Santa Cruz, je mets à jour la page correspondante, déjà existante
depuis la création de ce blog.
Je transmets également un
article lu le 31 octobre sur le site de France TV Info, qui est en rapport avec
les visites des vignes que nous avons faites mais qui nous prévoient des
jours sombres…
Le monde risque une pénurie de vin... et le verre de rouge pourrait
atteindre des prix étourdissants d'ici quelques années, avertit la banque
américaine Morgan Stanley.
Imaginez un
monde où le vin est un produit de luxe. C'est un scénario qui pourrait se
produire, selon Morgan Stanley. Le monde se dirige vers une pénurie de vin
et le verre de rouge pourrait atteindre des prix étourdissants d'ici quelques
années, avertit la banque américaine, dans une étude commentée mercredi 30
octobre.
En cause, la
demande mondiale, qui n'a cessé de croître alors que la nouvelle bourgeoisie
russe, chinoise ou d'autres pays émergents a pris goût au bordeaux, rioja et
autres malbec. La consommation par habitant de la Chine a, par exemple,
été multipliée par quatre sur les cinq dernières années, indique Business Insider, en citant
l'étude. Ainsi, "la demande de vin a dépassé l'offre de 300
millions de caisses l'an dernier", constate l'étude. Pis, la situation
va s'aggraver, alors que "la demande à l'exportation devrait
accélérer à moyen terme". Toutefois, l'Organisation
internationale de la vigne et du vin, citée par Slate, relativise cette
étude : la consommation mondiale de vin stagne ces dernières années.
Une situation de plus en plus tendue en
Europe
"A
court terme, les stocks vont diminuer car la consommation sera dominée par les
millésimes des années passées", affirme la banque d'affaires. Mais quand ce sera
au tour de la production de 2012 d'être consommée, "nous nous
attendons à une pénurie avec un bond de la demande et des prix à
l'exportation", poursuit Morgan Stanley. L'Australie, le Chili,
l'Argentine, l'Afrique du Sud et la Nouvelle Zélande "sont les
mieux placés pour en profiter", précise la banque. A l'inverse,
la situation "va se tendre particulièrement en Europe",
région productrice mais également fortement consommatrice, ajoute l'étude.
Parallèlement,
la production mondiale de vin a culminé en 2004, où le secteur affichait "un
excès de 600 millions de caisses de bouteilles", explique Morgan
Stanley. Depuis, l'offre mondiale n'a cessé de décliner à la faveur de baisse
de capacités, tombant à 1 million de bouteilles en 2012, son plus bas niveau
depuis 40 ans, ajoute la banque américaine.