dimanche 12 juin 2016

Métro (suite)

Lorsque j'ai fait mon article précédent sur le métro de Santiago, je ne pensais pas que l'actualité serait si riche sur le sujet! Je m'explique: 

Cette semaine, la ligne rouge du metro (voir plan de metro dans l'article précédent) a été fermé jeudi et vendredi suite à une inondation! 
Jeudi matin, une partie de la rue s'est effondrée du fait d'une canalisation en mauvais état. 
De ce fait, plusieurs rues ont été inondée et l'eau a coulée jusque dans le métro. 



Autre actualité à plus long terme pour le métro de Santiago: 

Le métro de Santiago du Chili deviendra en 2018 le premier au monde à tirer 60% de son énergie du soleil et du vent. C'est ce qu'a annoncé Madame la Président le mois dernier. 


Pour atteindre cet objetif,  une centrale photovoltaïque et un parc éolien seront construits dans le désert d'Atacama, pour un investissement total de 500 millions de dollars selon les autorités chiliennes. La centrale El Pelicano, dont la construction par SunPower, filiale du géant pétrolier français Total, commencera mi-2016, comptera 250.000 panneaux solaires et produira l'équivalent de la consommation de 100.000 foyers.
Le consortium brésilien Latin American Power (LAP) sera lui chargé de bâtir le parc éolien San Juan de Aceituno, avec une capacité de production de 185 mégawatts, la plus importante de ce type au Chili. La centrale fournira 42% de l'énergie du métro, le parc 18% et les 40% restants seront apportés par Chilectra, la compagnie nationale d'électricité. À leur entrée en fonctions, le métro de Santiago deviendra le premier au monde à s'alimenter majoritairement avec de l'énergie éolienne et solaire. 
Profitant de ses précieuses ressources en soleil et en vent dans le nord du pays grâce au désert d'Atacama, mais aussi de sa richesse en eau, le Chili s'est fixé comme objectif de générer d'ici 2050 70% de son électricité à partir d'énergies renouvelables. Il s'est aussi engagé à réduire d'ici 2030 de 30% des émissions de CO2. En intégrant les énergies éolienne et solaire, le métro de Santiago diminuera ses émissions de CO2 de 130.000 tonnes par an, presque l'équivalent des gaz dégagés en 2015 (159.000 tonnes).