dimanche 3 novembre 2013

Santa Cruz

A l’occasion de ma seconde visite à Santa Cruz, je mets à jour la page correspondante, déjà existante depuis la création de ce blog.

Je transmets également un article lu le 31 octobre sur le site de France TV Info, qui est en rapport avec les visites des vignes que nous avons faites mais qui nous prévoient des jours sombres…



Le monde risque une pénurie de vin... et le verre de rouge pourrait atteindre des prix étourdissants d'ici quelques années, avertit la banque américaine Morgan Stanley.

Imaginez un monde où le vin est un produit de luxe. C'est un scénario qui pourrait se produire, selon Morgan Stanley. Le monde se dirige vers une pénurie de vin et le verre de rouge pourrait atteindre des prix étourdissants d'ici quelques années, avertit la banque américaine, dans une étude commentée mercredi 30 octobre.

En cause, la demande mondiale, qui n'a cessé de croître alors que la nouvelle bourgeoisie russe, chinoise ou d'autres pays émergents a pris goût au bordeaux, rioja et autres malbec. La consommation par habitant de la Chine a, par exemple, été multipliée par quatre sur les cinq dernières années, indique Business Insider, en citant l'étude. Ainsi, "la demande de vin a dépassé l'offre de 300 millions de caisses l'an dernier", constate l'étude. Pis, la situation va s'aggraver, alors que "la demande à l'exportation devrait accélérer à moyen terme". Toutefois, l'Organisation internationale de la vigne et du vin, citée par Slate, relativise cette étude : la consommation mondiale de vin stagne ces dernières années.

Une situation de plus en plus tendue en Europe
"A court terme, les stocks vont diminuer car la consommation sera dominée par les millésimes des années passées", affirme la banque d'affaires. Mais quand ce sera au tour de la production de 2012 d'être consommée, "nous nous attendons à une pénurie avec un bond de la demande et des prix à l'exportation", poursuit Morgan Stanley. L'Australie, le Chili, l'Argentine, l'Afrique du Sud et la Nouvelle Zélande "sont les mieux placés pour en profiter", précise la banque. A l'inverse, la situation "va se tendre particulièrement en Europe", région productrice mais également fortement consommatrice, ajoute l'étude.
Parallèlement, la production mondiale de vin a culminé en 2004, où le secteur affichait "un excès de 600 millions de caisses de bouteilles", explique Morgan Stanley. Depuis, l'offre mondiale n'a cessé de décliner à la faveur de baisse de capacités, tombant à 1 million de bouteilles en 2012, son plus bas niveau depuis 40 ans, ajoute la banque américaine.